D...ésir de flammes...                                     

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Aïïïïe... oups ! Désolée Maître !

 

 

 




- C contact

 

 

 

 

VIII – Tribulations réelles

 

Malgré la température de cette journée caniculaire, la cuisine est fraîche. Des mouvements verdâtres volent à l’intérieur, produits par le rideau devant la porte fenêtre… et une légère brise. Ca rafraîchit un peu l’air qui est encore moite. 

Après m’être apprêtée toujours avec cette fébrilité… la fébrilité d’un autre rendez-vous, une « séance » avec Monsieur… cet homme sublime qui me fait me découvrit à chaque fois… je ne pense qu’à lui depuis le matin. Je m’empresse dans la cuisine. Sa fraîcheur fait retomber un peu mon anxiété, et m’apporte un frisson qui peuple mon derme. J’ai toujours peur de n’être pas à la hauteur. Une boule pointe dans mon ventre, mais elle disparaît dès son apparition. 

Je prépare un jus de fruits frais pressée de mes mains, comme à chacune de ses arrivées. Pamplemousse, oranges, citron et deux glaçons emplissent le verre. J’entends ses pas sur la terrasse. Il arrive. Un dernier coup d’œil sur ma tenue avant qu’il entre. Après m’avoir tendrement embrassée, une main dans ma chevelure tenant ma tête et l’autre sous ma jupe transparente, Monsieur boit calmement son jus de fruits glacé en m’inspectant de son regard azuré… un rituel pour son entrée dans notre cocon. 

Assise sur le bord du canapé, jupe relevée, fesses à même la couverture. Je suis comme le souhaite Monsieur, cuisses ouvertes… accessible à sa vue, à ses mains…

Entre Monsieur et moi, une table basse où est posé une petite mallette. Il l’ouvre, mais je ne peux voir l’intérieur. Il en sort un lacet noir et le place devant moi. Monsieur sourit et je m’interroge. Pourquoi un lacet ? 

Comme un lasso pour attraper les chevaux sauvages…le nœud coulant du lacet enserre mon téton gauche. Puis passe derrière mon cou pour revenir sur le sein droit. De nouveau, un nœud pour tenir la pointe déjà dure et érigée. Le lacet pénètre dans les plis de ma nuque. A chaque mouvement de tête, mes tétons sont tirés et remontent sur ma poitrine. Le plaisir les durcit encore plus, les étire au maximum. Il ne les laisse sans répit, toujours en activité. Monsieur accroche délicatement les pendentifs de seins qu’il m’a offert. Ceux-ci se balancent à chaque mouvement. Leur poids, pourtant léger pèse sur les tétons qui sont remontés. Mes bouts de seins sont  étirés vers le haut par le lacet et… tirés vers le bas par les bijoux. La sensation se décuple. 

Des perles de sueur filent sur mon épiderme. Elles se faufilent partout. Mon cerveau s’est perdu depuis longtemps. Mon esprit erre dans les mains de Monsieur. Seules les sensations sont présentes. J’ai l’impression d’être moulée dans le désir, le plaisir.  D’être juste qu’une femme… abandonnée à l’homme qui lui ouvre des portes qu’elle n’aurait jamais pu connaître sans lui. Un autre monde… 

Ma moiteur au parfum musqué, le rend plus hardi… Monsieur laisse vivre le glaçon sur ma peau. Il fond si vite que nous pourrions presque voir de la vapeur, une petite fumée blanche monter dans les airs. Cet effleurement glacial interminable est agrémenté par des soupirs d’envies. J’en sursaute de plaisir.  

Monsieur plonge sa main sur mon mont lisse et soyeux. Pendant que son index titille mon bouton décapuchonné, son majeur s’insinue, sondant mon gouffre vaginal. Des petits bruits prouvent mon excitation. Le doigt de Monsieur est mouillé. Il caresse les berges de ma source. Les pinçant pour gonfler encore plus la bordure dentelée. Il aime tant voir mes petites lèvres hors de leur écrin. A sa vue, à sa portée… 

Attachée et à 4 pattes sur le lit, la tête enfouie dans l’oreiller, je sens le regard de Monsieur. Puis, je l’entends bouger, il s’active sur quelque chose, mais je ne vois rien. Je me déplace de quelques centimètres, relève un peu mon cou, pour l’apercevoir. Il tient dans sa main gantée une forme étrange, boursouflée, on dirait un bonhomme en bois clair…une racine de gingembre. Il l’épluche, la taille, la coupe avec dextérité. J’ai déjà entendu parler de figging*, mais je ne l’ai jamais expérimenté. Une angoisse générée par l’anticipation me rend très fébrile. J’en tremble. Monsieur pose sur la table basse sa sculpture. Il a formé un doigt avec la racine.  Un doigt beige et un peu pelucheux… humide.

« Ma douce, écartes tes deux lunes !  Tu vas aimer cette nouvelle sensation !» me demande-t-il gentiment en enfonçant délicatement la racine dans ma petite étoile, après l’avoir lubrifiée. Il enlève les gants, important… car il ne faut surtout pas, m’explique-t-il, que le gingembre touche les yeux ou certaines parties du corps. 

Il s’assoit dans le fauteuil de cuir noir, confortablement face à mon fessier. Le spectacle le ravit. 

Dès le contact de ma chair avec cet « épice », une froideur se ressent. Elle me pénètre, entre en moi, graduellement. Mais en quelques minutes, elle vire à une chaleur qui monte. Pas une brûlure, mais une chaleur aigue, comme une glace sèche envahit de sensations, mes chairs. Impossible d’échapper à cette chaleur, l’envie de se libérer de cette emprise et en même temps d’en profiter au maximum. 

Mon corps se tord vigoureusement. Mes tétons sont étirés de toutes parts. Mes pensées s’affolent. Je ne peux contrôler. Je deviens très vocale… mes cris se répandent dans la pièce… et même certainement sont entendus en dehors. Mon souffle est saccadé. L’effet dure environ 10 minutes. A la fin, je suis aphone. J’en ai mal à la gorge. Monsieur me donne à boire. Les bulles pétillent et s’écrasent sur mon nez. La cyprine coule, longeant mes cuisses. Des auréoles grossissent sur la couverture où sont posés mes genoux. Monsieur sort délicatement la racine de mon antre encore en feu. Elle est juteuse. Je suis épuisée…par un bien-être incroyable, impossible à reproduire par des autres moyens… 

Je m’affale sur la couverture, toujours les poignets et chevilles liées. Je suis sur le côté, intimité ouverte. Mon corps a encore de légers soubresauts. Le regard de Monsieur brille… cette lueur, je la connais. Soudain… il fait volontairement tomber une goutte, sur mon clitoris. La réaction est immédiate. Le contact de ce jus avec ma perle rose, me fait de nouveau hurler d’un plaisir en râles, en grognements, en gémissements. Deux plaisirs coup sur coup… mon cœur va éclater. Il veut sortir de ma poitrine toujours enlacée. Mes tétons sont violets. Durcis et longs, comme le veut Monsieur. Je n’en peux plus. Que de nouvelles sensations, aujourd’hui… j’ai du mal à respirer… à penser… Je suis le cours d’abondance du voyage que Monsieur m’offre. 

Je reprends mes esprits dans les bras de Monsieur. Il me caresse doucement… le visage, le cou, la poitrine. Il m’a enlevé le lacet noir, mais a laissé les pendentifs qui bougent à chacune de mes respirations. Mes liens ont disparu aussi. Il me regarde… Je le regarde. Mes yeux se posent sur sa bouche, sur ce sourire « carnassier » que j’aime tant…. Sa satisfaction d’avoir encore dévoilé une nouvelle et si pure sensation… si forte, si extraordinaire…  

 

 

 

 

 

En ce jour, le 7ème ciel n'était pas assez.... je m'étais perdu dans la galaxie de ses yeux... noyée dans leur azur.... une entité voyageant près du trou noir.... parsemé de constellations rutilantes... j'ai crû m'évanouir de plaisir... j'étais au 777ème ciel... au-delà de nos frontières planétaires... parmi les astres, je volais.... je m’envolais avec et grâce à Vous.  

 

Je suis à Vous… entièrement…

 

C'est renoncer, se donner, se livrer corps et âme... délaisser des années d'idées préconçues… larguer une partie de ses habitudes, lâcher réellement ses émotions.... tout simplement honorer et  s’abandonner à l’homme qui, des tréfonds de l’être, sait faire jaillir  les désirs inavoués, les attentes enfouies…. exploser en une flamme, un feu d’artifice les envies matérialisées en plaisirs fougueux… réels et pourtant… irréels voire inimaginables il y a peu.  

 

Monsieur, si je suis votre muse, vous êtes et resterez toujours mon miroir, l’iris de nos plaisirs… ma Perle. 

 

*Le figging est une pratique qui consiste en l'insertion d'un "doigt" de racine de gingembre, dans l'anus voire un « frottis » sur le clitoris.  

 

 

À suivre… IX – Tribulations irréelles  

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Par guts
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S...oupirs de chaleur !

 

 

 

 

 L'oeil de feu hante mes douces rêveries !

 

- C Dominer

L'iris enflammé peuple mes tendres pensées !  - C Etre soumis  Le regard brûlant accompagne mes inavouées tentations !

 - C Corps

La vision suave vibre sur mes chaleureuses envies !

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