D...ésir de flammes...                                     

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Aïïïïe... oups ! Désolée Maître !

 

 

 




- C contact

 

 

 

 

IX – Tribulations irréelles

 

 

 

 

 

La soirée entame son début de nuit. Un manteau sombre assombrit le ciel et quelques étoiles percent la voûte céleste. L’air se rafraîchit. Le calme se répand dans la ville, les rues. Un encens japonais, offert par Monsieur, propage des parfums aux senteurs soutenues. Ils submergent la pièce tamisée par les candélabres ornés de bougies blanches.  J’attends celui qui mène… vidant mon cerveau des scories du quotidien, je le rends disponible pour le déferlement des sentiments à venir. Alitée, je rêvasse à Monsieur, dénudée dans la torpeur de cette fin de journée caniculaire d’août.  

Soudain… une sonnerie envahit l’espace. Elle est légèrement stridente et me fait sursauter sur mon lit. Une voix suave, pénétrante… me demande de mes nouvelles. Cette voix, SA voix… déjà à cet instant me fait planer. Elle m’emporte dans des scènes précédentes… où les mains de Monsieur se promenaient sur mon corps en attente… en attente de lui, si fortement. 

De notre éloignement temporaire… le téléphone est l’objet de nos conversations et de nos envies… une communication intensive, des dialogues émouvants…

Cette nouvelle conversation trouble mon esprit et mon corps. Rien que d’entendre sa voix… ses paroles me laissent imaginer bien des choses. Mon anatomie ressent les préceptes de désirs érotiques. 

Equipée d’un casque-micro, le combiné repose à côté de moi. Allongée, sans entrave vestimentaire, sur la couverture à même le lit, je me laisse porter par les intonations de Monsieur. Bien installée, la tête dans des coussins, je savoure. Sa voix est confiante et me rassure… Suis émoustillée et en même temps je frissonne… des sensations me submergent.  

« Fermes les yeux, écoutes ma voix, suis-la… » 

Les yeux clos, je suis attentive à cette voix envoûtante, chaude… pénétrante dans mon esprit, mes attentes, mes envies, mes désirs si vifs… 

Cette voix, si présente, si sensuelle, avec ses micro-pauses, ses « Bien ! »… j’ai l’impression que Monsieur est là, dans mon espace vital. Si proche et si loin pourtant…

Sa voix résonne, ses ordres sont clairs et précis. Il me demande de poser sur la table basse, à portée de mains, des accessoires. Je m’exécute. 

Exégète de ses mots, je m’emploie à les utiliser au mieux pour Nous… Mes mains frôlent ma poitrine. Elles glissent sur ma peau, pétrissent mes globes généreux. Toujours sur les recommandations de Monsieur, je titille l’extrémité de mes mamelons. Sous mes doigts, les tétons s’affermissent, ils durcissent et s’allongent. Une chaleur tendre m’envahit. Sur leur base, j’enroule un élastique. De suite, ils sont serrés. Je dois laisser cette pression pendant cinq minutes. Une excitation monte en moi. Mes joues en rougissent. Ma voix trésaille. Une larme de sueur longe mon visage jusqu’au menton et s’écrase sur ma sablière. Les élastiques compressent tellement la base que mes tétons ressemblent vraiment à des framboises mûres. 

Monsieur continue à me parler. Un certain charisme… aisance des mots, détails dans les termes, les gestes… un vision si réaliste, si vraie. Le plaisir des mots est un plaisir aussi subtil que celui des caresses. Les sensations sur la forme sont évidement différentes, mais intellectuellement enrichissantes. Le plaisir des mots est un art aussi caressant que le souffle, que des mains... L'imagination et les sens conjugués sont une alchimie extrêmement forte. 

«  Sont-ils assez fermes ? » s’enquit-il, avec un fin rire si malicieux que mon visage effleure un sourire béat.  «  Bien ! Alors, enlèves les élastiques, prends une pince, accroches-y une fine cordelette… prends ta framboise et poses-la dessus. Fais de même avec l’autre pince, puis lies-les en passant la cordelette sous ta nuque. Tires fortement… tes bouts d’amour doivent remonter sur tes seins ! » 

Toujours très attentive, je suis à la lettre ses dires. Je bois ses paroles et réalise sa demande. Une brûlure entre dans mes entrailles. Mon sang bouillonne. Les élastiques ont bloqués l’afflux de sang.  C’est un soulagement de les enlever. Ma respiration s’en ressent.

« Bien ! JE veux entendre ta respiration, tes gémissements, tes halètements, ta jouissance, tes cris… lâches-toi entièrement à ton Maître ! » répète la voix exquise, mais autoritaire au bout du fil…

Mon souffle s’accélère dès le pincement des tétons.  Monsieur le sent, l’entend… et un « Bien ! » fuse aussitôt. 

Je continue à suivre les directives de cet homme que j’admire de plus en plus, qui à chaque fois, me fait découvrir d’autres sensations, d’autres plaisirs. 

Sur son ordre, mes mains descendent vers mon pubis lisse. Elles se faufilent entes mes lèvres. Jouant avec les petites, les tordant, les pinçant pour qu’elles gonflent. Mon intimité est luisante d’excitation. J’entre deux doigts, sans problème, en frémissant. Quand je les retire, un filet de sa cyprine s’écoule de mon antre vaginal. Je porte le vibro-masseur sur mes grandes lèvres. Je le mouille de mon jus. Il glisse avec facilité dans l’entrée gluante. Elle s’ouvre telle une fleur, accueillant le phallus artificiel et frétillant. Je pousse en avant mon bassin, pour favoriser la pénétration. Le ronronnement de cet objet sexuel se répand dans la pièce. 

« Bien !  Maintenant, occupes-toi de ton bouton de rose ! Tu sais, ma tendre… mon pantalon est si tendu… j’ai l’impression que le tissu va craquer !» souffle-t-il dans le casque. Je le sens. Sa voix a changé. Elle est haletante. J’aime… j’aime que Monsieur ressente en même temps notre excitation. Qu’il ne puisse jouir quand il le souhaite. Quasiment, comme moi… 

Je décapuchonne mon bouton pour l’offrir à mon annulaire. Mon doigt descend vers mes lèvres pour récupérer de la cyprine. Il en tartine mon clitoris. Des caresses précises le font gonfler. Il grossit, durcit, se gorge de sang. Il dressé et violine, prêt à exploser. Mais je ne peux jouir qu’avec l’accord de Monsieur. Mon vagin hurle d’envie. Mais, il doit aussi attendre. Monsieur veut jumeler les deux jouissances. Une odeur forte et sauvage vole dans les effluves de l’ambiance moite. Mes gémissements sont saccadés. 

« Pas encore, ma douce salope ! Attends, retiens-toi ! » demande-t-il avec précipitation, mais dans un calme lénifiant, le savoir du dominant. Une chaleur torride s’insinue dans mes chairs tremblotantes. Je me retiens si fort. Mon épiderme est en nage. Des gouttelettes de sueur me brûlent les yeux. Ma main, mes dogts continuent à chauffer mon intimité.

Mon pouls s’accélère. Mes sens s’affolent. Le vertige de mon esprit s’épand en moi. Mes pensées ne sont plus. Perdues dans votre voix. Mon corps, mon âme en attente…

Quand, enfin Monsieur décide… 

 « Jouis, Ma salope ! Jouis pour ton Maître ! Donnes-moi tes râles… ton plaisir ! » murmure-t-il si posément avec sa voix pénétrante, suave qui me procure toujours autant d’effets. 

Je me lâche complètement… totalement. 

Une vague de plaisir m’emporte. Mes cris jaillissent des profondeurs de ma bouche. Je crie… je crie ma jouissance à Monsieur… notre plaisir dans ses oreilles s’étend. J’entends les battements de mon cœur. Le sang qui tape sur mes tempes. Des étoiles giclent dans mes pupilles. Mon corps se contracte et en éjecte le vibro-masseur. Il se tord en spasmes de plaisir… de jouissance extrême. 

Je suis partie pour un autre voyage. Grâce à Vous, Monsieur… si loin et pourtant ancré dans mon être, je vous appartiens.   

 

Enrichir notre savoir commun pour fusionner nos passés en un présent commun, pour un futur uni, en vraies valeurs partagées, nous communions… Monsieur. 

Je me livre complètement à Vous, Monsieur. Vous êtes le pyromane de mes sens. Vous êtes la lumière de ma vie. Vous m’encerclez… je suis en Paix. 


Monsieur, j’ai apprécié cette petite attention… votre texto me confirmant que vous avez chéri ce chôôôôôôôôôôd moment inédit dans nos jeux… ce que je savais déjà… sourire.  

 

À  suivre… X – Tribulations plurielles… 

 

 

 

 

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Par guts
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