D...ésir de flammes...                                     

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Aïïïïe... oups ! Désolée Maître !

 

 

 




- C contact

 

 

 

 

chvx-2.jpgVII – Tribulations actuelles (en cette chaleur)  

 

 

Des éclairs craquent dans l’air lourd de cette fin de journée. Le ciel s’est assombrit soudainement, envahissant ma vision d’ombres fugaces, vivantes… 

Une torpeur m’envahit… 

Une perle de sueur se maintient en équilibre sur un cil… elle s’écrase près de l’œil en picotant ce dernier. Une sueur de rousse… acide, brûlante. La moiteur de cette chaleur devient insupportable. Ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration devient difficile, haletante… Le peu de vêtements adhérent à la peau comme le miel aux doigts des gourmands avant qu’ils ne les lèchent. 

La fraîcheur est encore présente dans cette pièce toute de carrelage… la baignoire se tient dans un angle. Blanche d’émail, elle est surmontée d’un rideau de couleur vert lagon. Une certaine sérénité dégage de cette pièce… site de propreté… lieu de purification… et… plus. 

Pieds nus, je m’approche de la baignoire. Ma robe s’écrase au sol laissant apparaître un corps aux formes épanouies. Je me penche vers la robinetterie. Mes seins lourds se balancent doucement en fonction de mes mouvements. Un jet puissant d’eau froide éclabousse le fond de la baignoire. De petites gouttes s’accrochent aux parois et glissent en leur long. Rien que cette eau donne un rafraîchissement à l’air environnant. Un  bien-être qui réveille les esprits. Je pénètre délicatement dans la baignoire. Les pieds sur l’émail mouillé et frais me soutirent d’agréables sensations. L’eau monte jusqu’aux chevilles, la poire de douche ondule sur sa surface. Je la prends, la maintient au dessus de ma tête en la tenant fermement dans ma main. Ses flots se déversent sur mes cheveux, sur ma peau, s’insinuant sur mon épiderme… s’infiltrant dans chaque recoin, chaque parcelle de peau. La force du jet masse ma poitrine. Les gouttelettes puissantes rebondissent dessus. Elles chatouillent les extrémités de mes seins. Une douce chaleur envahit mon ventre. Des petits picotements sensuels font voyager mes sens. Pendant que la main accompagnée du pommeau de douche, descend sur mon corps… L’autre joue délicatement le savon au parfum de noix de coco sur les tétons déjà sensibles. Ils sont gonflés et durcis par le frottement de cette matière dure, mais mousseuse. 

Des frissons parcourent  mon être. Huuummm… excitation naissante de délices solitaires. Le pommeau de douche à quelques centimètres de ma toison cuivrée,  mon pubis. La pression forte de l’eau crée des myriades de petites sensations sur mon sexe. Mon bouton se gonfle. Mes yeux se révulsent dans un doux plaisir lancinant… il monte… monte… De l’autre main, le savon mousse, parfumant mes envies d’exotismes effluves. Plus je frotte, plus il glisse sur mon clitoris, plus le plaisir grandit… envahit mes veines… Du sang tambourine à mes tempes… Mon cœur s’emballe… Mon souffle se raccourcit… Des petits gémissements sortent de ma gorge... Peu à peu, ils se transforment en petits râles…Soudain… 

Le savon s’enfuit comme une fusée hors de ma main… pour s’écraser sur le sol carrelé de la salle de bain, vaporeuse de buée. 

Nue, l'entrecuisse quelque peu moussante… surtout mouillée et excitée, j’enjambe la baignoire pour récupérer l’objet de délices. A 4 pattes, ma main cherche sous le petit meuble d’osier blanc. Ca y est, je le tiens… objet utile pour ce plaisir solitaire. Je me relève doucement, quand tout à coup… une main s’appuie sur mes reins.  Elle pèse sur mon dos, m’empêchant de bouger… et m’obligeant à me rapprocher du carrelage et à m’ouvrir. Ma joue, mes seins se collent à la fraîcheur du sol, pendant que ma croupe se relève et s’écarte. La cambrure est à l’extrême par le poids de cette paume masculine. 

Je suis à la portée de Monsieur… à ses pieds, nue et offerte… 

Mon corps à ras le sol dans le climat aquatique, humide des effluves d’odorantes, encore brillant de cette moiteur accumulée dans les vapeurs brumeuses de la pièce, tremble. 

Des gouttelettes d’eau tombent. Elles forment une petite flaque sur le carrelage. 

Monsieur assis sur le battant des toilettes, observe à sa guise ma croupe face à lui. Il l’explore de ses yeux azurés, mais d’acier. Puis de ses mains, il écarte les deux monts fessiers. Une paume emplit d’eau froide se verse sur ma peau. J’en sursaute accompagné d’un petit cri. Comme une purification, la mousse disparaît et ma peau retrouve sa blancheur initiale. Un doigt habile s’insinue lentement dans l’entre-fesses. Frôlant l’étoile, il avance pour atteindre les lèvres vaginales. Chaque repli, chaque parcelle du lieu, il en fait état. Il observe à sa guise, et apprécie la luisance de la cyprine qui coule. Celle liqueur de femme au bout de sa première phalange, qui reste collée comme du miel. Il caresse doucement, enfonce le doigt plus profondément, puis un deuxième qui glisse avec facilité. Monsieur les écarte à l’intérieur, fait des rotations dans différents sens. Il s’amuse avec des va-et-vient, m’ordonnant de ne bouger d’un iota. 

Monsieur se lève. Je sens ses jambes autour de mon torse. Elles enserrent mes côtes durement. Ma tête se relève brutalement, tirée par ma longue chevelure rousse. La nuque en arrière, mon cou s’étire à l’extrême. Ma bouche s’ouvre naturellement. 

«  Nettoies ! Ma petite salope ! » murmure-t-il en plongeant ses doigts englués de cyprine dans ma bouche. Il m’oblige à les lécher lentement, mais consciencieusement. Une main toujours, dans mes cheveux, tenant ma tête fermement. 

Monsieur se rassoit. Je pense alors pourvoir me relever. Mais… 

Un coup sec résonne et fit écho dans la salle de bain. Un cri s’en suit. Monsieur a pris la brosse à dos de la douche et avec le manche me fesse. 

«  Comptes ! Comptes à chaque fois que je rougis, à chaque fois que je te cingle !... Et ce n’est rien, ce n’est pas ta punition pour t’être caressée sans mon accord ! » 

«  Un… deux… aïe… trois… quatre… » J’articule dans une voix étouffée. 

Il m’oblige à me lever, me fait enjamber la baignoire. Monsieur m’attache les poignets avec la ceinture du peignoir pendu à la patère. Il jette la bande de tissu par-dessus la tringle du rideau de douche. Je suis liée, mains en hauteur, à sa merci… 

«  Monsieur, s’iiil vous plaiiit…détachez-moi… j’ai un besoin pressant… » supplie-je, mes cuisses se serrant et se dandinant. 

Monsieur reste imperturbable. Il récupère le savon, le mouille. Et avec l’objet du délit, commence à caresser mes seins, mon ventre, puis mon sexe. Il s’attarde volontairement sur le bouton rose. Il le stimule ardemment. 

«  Retiens-toi ! Tu urineras quand je le voudrais ! » retorque-t-il malgré mes plaintes. Il continue à frotter mon sexe. Des sensations diverses m’envahissent. Etranges, elles sont douloureuses sans faire mal. 

« Maintenant… je le veux ! » dit-il en accélérant le mouvement de sa main. A son extrémité, toujours le savon qui mousse encore et encore. Les doigts fouillent. Ils frétillent dans l’antre trempé. 

Mon cerveau est autant embrumé que la pièce. Mes tempes tapent au même rythme que mon pouls. Des larmes coulent sur mon visage rouge de contraction. Et en même temps… je crie de jouissance pendant qu’une pluie d’or éclabousse l’émail blanc de la baignoire. Un plaisir inouï, une volupté brûlante... Une traînée jaune glisse vers le siphon. Mon corps se tord. Les gouttes d’eau salée pénètrent ma bouche ouverte. Elles laissent un goût agréable sur ma langue. Elles rafraîchissent ma bouche sèche. Sèche, par mes soufflements, mes râles qui emplissent l’espace. 

Monsieur prend entre ses mains, mon visage. Il me applique sa langue goulûment sur mes larmes. Yeux dans les yeux, Monsieur cherche cette lueur et la trouve. L’éclair du plaisir qui se reflète dans ses pupilles, le miroir de ma soumission. 

Toujours attachée par les poignets, il me mouille avec le pommeau de douche. 

«  Pour une autre fois… le pommeau ! Ma salope à moi ! Ma petite soumise espiègle ! » ricane-t-il, avec ce sourire carnassier que j’aime tant. Ce sourire qui adoucit ses yeux qui peuvent être si autoritaires parfois. Prenant un gant de toilettes, il le frotte sur le savon. Me lave avec attention. Aucun centimètre de peau n’est oublié. Il me rince n’évitant aucun repli de peau. Puis me détache pour m’essuyer précautionneusement avec le drap de bain. Il m’enveloppe dans le peignoir et attache sa ceinture à ma taille. 

 

En sortant de la salle de bain, mon regard se porte sur la glace embuée… mais je ne vois qu’une ombre…floue sur de fines rigoles d’eau biscornues qui se promènent verticalement sur la surface sans tain...  

 

 

 

À suivre… VIII – Tribulations réelles…  

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Par guts
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S...oupirs de chaleur !

 

 

 

 

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- C Dominer

L'iris enflammé peuple mes tendres pensées !  - C Etre soumis  Le regard brûlant accompagne mes inavouées tentations !

 - C Corps

La vision suave vibre sur mes chaleureuses envies !

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