D...ésir de flammes...                                     

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Aïïïïe... oups ! Désolée Maître !

 

 

 




- C contact

 

 

 

 

ciel-oeil.jpgXIV – Tribulations ponctuelles (1re partie) 

La matinée s’annonce ensoleillée. Les rayons traversent le feuillage mordoré et hivernal des arbres. Cette tapisserie conçue par la nature me laisse rêveuse. Je flâne quelque peu. Mes pensées s’envolent et virevoltent. De doux et chaleureux désirs en émergent. Des souvenirs proches me font esquisser un sourire de béatitude sur mes lèvres. Mes yeux s’illuminent et brillent étrangement. Oui, je suis droguée… droguée à mon doux Maître adoré. Il s’insinue dans ma tête, jongle avec mon esprit, prend mon âme… excite mon corps. Mon visage rougit. La buée envahit la fenêtre où mon nez si proche en ressent la fraîcheur. Des paillettes d’eau perlent sur ma peau.   

 

Plongée dans mes rêves, je sursaute quand la sonnette de la porte d’entrée retentit. Monsieur est là… tout près, derrière le panneau de bois. J’entends sa respiration. Un rapide coup d’œil dans la glace pour m’assurer de ma tenue et j’ouvre la porte. Il m’embrasse comme nous aimons, ses mains me tenant ma crinière, ses doigts enfoncés dans les mèches de cheveux longs. Ses lèvres se posent avidement sur les miennes. Pendant ces minutes de baisers passionnés, je me sens transportée. Une chaleur pénètre mes chairs. J’aimerai que le temps stoppe pour continuer à m’enivrer de lui. Tous mes sens sont à l’affût… rien que son odeur, sa douce peau m’exposent à un autre monde. 

 

Ses mains vagabondent sur mon corps. Sont-elles vérificatrices de ses choix ? Choix qu’il m’impose dans son mail de la veille. Bien sûr, de la tête aux pieds, vêtue de l’élégance noire… comme toujours des sous-vêtements aux bas de soie accompagnés de chaussures à talons hauts et fins. Et obéissante, je le suis à son souhait et au mien. Une tenue impeccable, un maquillage irréprochable… je m’applique comme à chaque fois, d’être parfaitement à son attente, à notre envie… 

Les heures passent si vite en sa compagnie. Nous devons sortir. Nous ne restons pas dans notre cocon si douillet, si protecteur. 

 

Monsieur m’ouvre la portière et m’invite à m’installer sur le siège passager. 

Nous roulons à travers Paris. L’animation des rues est agréable. Il y a peu la grisaille faisait disparaître la vie. Avec le soleil… un renouveau, une gaieté, une joie sur les pavés de la capitale. Mais l'auréole orangée disparaît peu à peu dans l'horizon.

Arrêtés au feux tricolores, Monsieur me demande de tourner la tête afin de me bander les yeux. C’est une surprise. Je suis étonnée… un bandeau pour aller au restaurant ?  Monsieur rit… j’aime son rire cristallin et j’en tressaille. Que me réserve son visage d’ange ? Et cette étincelle dans son regard si bleu ? Je m’exécute. Quelques instants plus tard, nous nous arrêtons. 

 

De la voiture, aveugle, mais avec l’aide de Monsieur, je parcours quelques mètres. Il m’arrête. L’oreille tendue, explorant le moindre bruit, je suis très attentive. Un petit grincement, une chaleur… l’ouverture d’une entrée ? Oui, je pense. Des marches, puis une autre porte, j’en suis sûre. Le bruit ne fait aucun doute… un peu d’huile ne ferait pas de mal aux charnières. Encore quelques pas… Monsieur me prend par les épaules et me stoppe. Sa main plonge dans mes cheveux. Il dénoue le bandeau… et après quelques étoiles dans les yeux, je peux enfin savoir… 

Je suis face à un boudoir d’un autre temps… habillé de velours rouge, sur les murs et plafond…des canapés ornementés de velours noir…. rouge et noir…  noir et rouge… deux couleurs fortes… sensuelles… excitantes… 

Des ombres balayent l’espace, cette vision a un côté irréel, un flou un peu fantasque. Les bougies dégagent une chaleur qui prend possession de mes chairs. Des fragrances épicées et chaudes planent dans l’air. Il fait bon, bon de vivre dans ce cocon nuageux où mon regard parcourt en détail le lieu si étonnant et détonnant. 

Sur la table basse, mon péché mignon… une bouteille de Perrier Jouët « Belle époque » dans un superbe seau de cristal perlant de fraîcheur, éclairé de glaçons. Deux majestueuses flûtes peintes à la main l’accompagnent. Ce nectar aux senteurs champêtres, cette fraîcheur de fruits acidulés, de notes d’épices d’élégance, ce goût miellé envahit ma gorge et quand mes lèvres se posent délicatement sur celle de Monsieur, l’effet est envoûtant… euphorisant. Notre savoureux baiser léger devient fiévreux et s’affirme sauvage. 

Cette soirée s’annonce sous les meilleurs cieux… ceux de la luxure, du D…ésir et des S…oupirs. 

 

Allongée sur le canapé dans ses bras, comme une chatte qui se délecte de caresses, son nez enfoui dans l’échancrure de la chemise de son Maître, je ronronne. J’hume sa douce peau, je m’imprègne de lui. Je profite qu’il me laisse faire, mes lèvres parcourent son derme. 

Tout à coup… 

Une force me tire en arrière. Ma tête se projette dans la main de Monsieur. Ses doigts enserrent ma crinière rousse. Mon cou se tend et offre mon regard dans les yeux de Monsieur. Je me mire dans la brillance de ses deux miroirs. Monsieur y voit tout mon bonheur et ma reconnaissance. La dévotion, l’adoration et l’abandon que je lui offre à chaque rencontre. Entre nos rendez-vous, j’essaye de mon mieux d’être attentionnée pour lui. Régulièrement des petits mots qui prouvent combien je tiens à lui. Et même si mes phrases peuvent paraître oniriques, je pense qu’il n’est rien pour sublimer une relation. Avec la technologie actuelle, un simple bonjour et une bonne nuit accompagnés de bisous, dans la journée témoignent de l’intérêt porté à l’homme qui est entré dans ma vie. Depuis cet instant, un épanouissement progressif me tient en haleine. Un moment de satisfaction et de désir traverse l’esprit de Monsieur. Une étincelle éclaire son regard. Ses lèvres s’écrasent sur les miennes fougueusement. Il m’embrasse d’appartenance, d’approbation, d’envies, de plaisir… une main prisonnière de la toile de ma volumineuse chevelure.  

 

Je gigote sur les cuisses fermes de Monsieur. Cela l’amuse et il me laisse faire. De mon comportement, je fais tout pour être à la portée de sa vision et de ses mains. Mais, il recherche à me faire patienter, que mon corps quémande le besoin. Il frôle mon séant, effleure ma peau. Il flatte ma croupe, glisse sa main doucement. Il me rend folle d’envie. L’attente devient un supplice d’excitation. Sa main en suspens, s’accentue mon intérêt. Va-t-elle s’abattre dans une chaleur piquante juste au moment propice ? Mon corps est contracté tellement la puissance de l’attente est vicieuse. Des secondes passent éternelles. Je me sens faiblir. Ses mains flânent et s’insinuent délicatement sur mon derme. Elles voyagent sur mes monts qui se trémoussent d’attente. Peu à peu, ma jupe arrive sur le bas des reins laissant apparaître un fin dessous de dentelle et soie noire. Je suis si fébrile que mon corps tremble d’une sensuelle ondulation quand Monsieur plonge sous mon pubis. 

« Ma salôôôôpe, ma douce salôôpe… tu es trempée ! Ton jus de femme mouille mes doigts.  Ecarte que j’admire cette fontaine ! » ordonne-t-il en relevant mon bassin. Ses mains  curieuses s’insinuant  entre mes cuisses pour une ouverture plus large. Son majeur pénètre ma fleur d’envies et s’enfonce profondément. Accompagné de deux autres doigts, qui ouvrent ce papillon aux ailes dentelées, puis à leur tour ils s’engouffrent dans mon antre gluant. Ils tournent et retournent dans mon vagin. Ils s’écartent comme une fourche pour m’ouvrir encore plus. Docile, je me laisse faire. Mon bassin commence à se mouvoir sous les attouchements de Monsieur. Les deux doigts restants cherchent à prendre position dans cette chaleur. Malheureusement encore très serrée, difficile pour un fist… encore du travail à la dilatation. Sa main remonte sur mon sillon fessier. Elle flirte avec mon œillet qui aspire la première phalange du majeur. Monsieur titille et joue un peu.

Alors que je suis complètement détendue dans ses bras, mes deux monts offerts à sa vue, s’abat sans vergogne sa main ferme. Un petit cri laisse échapper ma surprise. D’une douceur caressante arrive une chaleur piquante. Monsieur aime la réactivité et il est servi car dès ce contact brûlant mon corps s’arque vivement. Néanmoins, habituée à mes réactions, il me bloque aussitôt la taille de son bras puissant. Des claques continuent à pleuvoir sur ma chair rougissante, ponctuées de petits cris. De légères, elles s’accentuent dans une tension de plus en plus ferme et choisie. Ma respiration entrecoupée de cris, vit à la cadence de cette fessée qui chavire mon esprit. Pendant les quelques moments de répit, la main de Monsieur glisse dans mon entrejambe. Joueurs, ses doigts caressent, pincent puis étirent mes petites lèvres. Ils remontent sur mon bouton et le décapuchonnent. Entre le pouce et l’index, Monsieur le tient à sa base. Il le roule, le tire, l’agrandit. Mon esprit s’est envolé, il ne reste plus que mon corps. Mon corps avide de désirs. Mon corps qui s’ouvre, qui s’abandonne entièrement sans remords, comme s’il ne m’appartenait plus… comme s’il était toile… toile pour un peintre des sens, des sensations jouissives et explosives. Une volupté divine… qui embrume mon âme, mon esprit… Je m’enfonce au plus profond du plaisir.

 

Monsieur plonge son autre main sous mon corps. Il atteint ma poitrine et roulotte mes framboises durcies par l’excitation. C’en est trop et je ne peux me retenir de crier… si fort que les vitres en tremblent. Mes râles sont sauvages comme une plainte dans la nuit. Je manque d’air. Ma bouche est sèche. Mon cerveau est perdu tellement le sang tambourine dans mes veines. Je ne sais plus où je suis. Le temps, l’espace ont disparu. Seule, la présence de Monsieur, de ses mains, de ses doigts créent des ondes dans mes entrailles. Sa voix charmeuse m’incite encore plus loin. J’halète, ma tête tourne. Mes râles se font plus courts, plus rauques. Je me consume dans les délices. Monsieur continue à me faire vibrer. Mes cris ne l’arrêtent pas. Il frotte mon clitoris gonflé. Mon bouton change de couleur. Il devient de plus en plus bleu, voire violet et augmentent mes sensations. Je reprends mon souffle. Je redescends doucement. Je me calme un peu, mais si peu. Car de nouveau, je suis envahie par cette chaleur. Une brûlante sensation qui émerge de l’intérieur. Mes cris redoublent. Je me sens partie dans l’évanouissement d’émotions fortes. Je suis perdue. Je ne suis qu’un animal qui tremble. Le moindre effleurement de ma chair provoque des soubresauts. Et Monsieur sait… Il sait très bien créer ces effluves de plaisir. Il verse du champagne sur mon intimité. Puis bloque un glaçon entre mes petites lèvres. Je hurle mais aucun son ne sort de ma bouche desséchée. Il m’abreuve du nectar gorgé de bulles. Ma tête tombe, mes yeux se révulsent. Des larmes les emplissent. Mon cœur s’arrête quelques instants de battre. Il est en suspens de volupté. Je suis une entité qui survole des sphères insondables. 

Ma jouissance s’éternise comme jamais. Une jouissance… sublimement double.   

 

De ses bras, il m’entoure, me caresse les cheveux tendrement. Je ne suis que l’ombre d’une femme… dévêtue, barbouillée de maquillage… Grâce à Monsieur, mon envol a été si loin que je suis une ombre. J’ai du mal à reprendre mes esprits. Alors, je reste là… entre ses mains qui me câlinent pour refaire surface. 

 

Yeux dans les yeux… Le temps s’écoule… doucement.  Monsieur sourit. Son regard si clair plonge au fond de mes prunelles. Il y voit tout ce que je ne peux dire avec de simples mots. Mais il sait et je sais…

 

 

 

 

A  suivre… XV – Tribulations ponctuelles (2ème partie & fin)  

 

 

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Par Guts
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