D...ésir de flammes...                                     

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Aïïïïe... oups ! Désolée Maître !

 

 

 




- C contact

 

 

 

 

XIII – Tribulations naturelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le climat s’est refroidi sur la ville en ce début d’octobre. Le soir obscurcit la vie et en même temps des lueurs vives éclairent d’une multitude d’étoiles, les habitations. Dans mon cocon, aux ombres vivantes par les candélabres, la chaleur des bougies lénifie le froid. Patiente et impatience, le nez collé à la fenêtre, j’attends… je scrute la route. Mon regard se porte sur chaque voiture qui l’emprunte. Une paire de phares passe, une autre, mais aucune ne s’arrête. Mes pensées vagabondent en ce début de nuit, elles glissent vers les attentes, les envies, les futurs plaisirs. 

Un peu fébrile comme à chaque fois, à chaque rencontre avec Monsieur. Et, comme toujours, je me suis apprêtée au mieux et à son choix. La veille, son mail m’est parvenu avec ses ordonnances. Bien sûr, chemisier, jupe et bas noirs, une vaporeuse transparence du tissu fin et aérien, sans oublier les chaussures à talons hauts, un maquillage discret met en valeur les courbes de mon visage, les ongles manucurés et surtout un corps glabre. Puis, comme demandé, ma crinière rousse lâchée qui descend sur mes épaules. 

Enfin, une voiture stoppe. Monsieur arrive. Un dernier regard dans la glace avant de l’accueillir… et je me précipite à sa rencontre. 

Que ces lèvres sont douces, que son odeur m’a manqué… son regard aussi. Soulagée et heureuse qu’il soit présent… la petite angoisse du téléphone qui sonne pour annuler est toujours ancrée en moi. 

J’installe Monsieur dans le fauteuil de cuir que je lui ai offert. A genoux sur un coussin au sol, je lui sers une flûte de champagne frappé. Ses mains longent mes hanches, flirtent avec mon séant, remontent dans le dos pour s’approcher de mon décolleté. Alors que je sers mon verre, un bouton saute, puis un deuxième… 

Nous trinquons… Monsieur assis, vêtu et souriant… face à sa soumise à genoux, collée à ses pieds, la poitrine nue déjà offerte à ses doigts. Ses pouces et ses index titillent, pincent les framboises de mes seins qui naturellement durcissent et s’allongent. 

Euphorie du plaisir… Les candélabres font cercle autour de moi. Les bougies vivent, la lumière dessine des ombres sur mon corps qui va devenir toile pour Monsieur au vu d’une séance très spéciale. La chaleur s’amplifie autour de moi… ma peau dénudée, mon corps le sent et frémit. Monsieur  joue… de leur effet. 

Soudain… 

Une piqûre me surprend. Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit cri. Puis une autre… et encore une autre. Un labyrinthe d’impressions sensorielles… j’ai un peu peur, mais j’aime… Ma peau se réchauffe sans douleur. La goutte de cire s’écrase sur mon épiderme. Elle refroidit instantanément, mais a quand même le temps d’infliger une légère piqûre. Une sensation brûlante et agréable… différente à chaque fois par son intensité et l’endroit où elle chute. 

Monsieur a préparé deux bols de cire chaude. Il axe ma lourde et généreuse poitrine vers les bols. Le bout de mes seins y plonge. Un picotement et des flammes légères envahissent ma poitrine. Mon visage rosit. Il me relève et m’embrasse goulûment. La cire se refroidit vite. Elle forme une couche blanche recouvrant et tirant mes tétons. Monsieur observe, touche et écaille cette petite pellicule. Il découvre ainsi deux framboises gonflées, étirées et dures comme jamais avant. Le regard clair et malicieux de Monsieur s’illumine. Un petit sourire en coin se fige sur son visage. Il me tend alors un petit paquet enrubanné de rouge et noir qu’il sort de la poche de sa veste. Dès l’ouverture, je sais qu’il contient un bijou. Une sublime paires de pinces mammaires en or, rondes aux arabesques celtiques et qui se placent autour du téton. Ce bijou met en valeur l’extrémité de ma poitrine avec une légère pression sur les bouts. L’effet est très excitant. La pression est constante. Les fines arabesques brillantes couvrent presque entièrement mes mamelons bruns. Monsieur a toujours de l’élégance et du goût me concernant. J’aime qu’il s’occupe de moi, des objets qui deviendront les miens, les nôtres. Naturellement, je le remercie de petits bisous chastes dans son cou, sur ses paupières et sur ses lèvres.

Pendant que je lui remplis de nouveau sa flûte, une larme de fraîcheur sue le long du verre. Ma langue s’empresse… et  lèche précautionneusement cette goutte pleine de saveur, le regard plongé dans celui de mon hôte. Effrontée, ma main longe sa jambe. Elle descend pour s’infiltrer sous le fin tissu de son pantalon. Mais fermement, Monsieur l’arrête. Son regard clair si doux devient d’un bleu acier glacial. IL refuse… pas de contact. Mon regard supplie… mais Monsieur me défend de le toucher. IL est intraitable. Tellement, que plus IL m’interdit, plus j’ai envie de lui. 

Sur le dos, en travers de l’édredon, les pieds collés en leur plante, les jambes en losange, l’intimité béante, un coussin sous les reins, les seins ornés et cambrés sur l’arête du lit… la tête perdue dans le vide, le regard de l’envers… je vois Monsieur en contre-plongée comme un géant… effet est saisissant. Mes poignets liés aux pieds du lit ne me permettent que peu de mouvement. Je suis… comme le souhaite Monsieur et sa balade exploratrice de ses mains… effleurement interminable d’un voile de douce soie dérègle tous les sens de mon être. 

Ses longs doigts jouent avec mon intimité, pénètrent, étirent la chair. Il excite mon antre. Puis sa tête plonge dans mon entrejambe humide. Ses dents mordillent mes petites lèvres aux bordures dentelées et enflées. Sa bouche bise mon bouton, le lèche et l’aspire brutalement. Tant, que je me cambre accompagnant son geste. Ses mains travailleuses  délaissent mes seins. Elles se plaquent sur mon bassin et le colle sur le dessus-de-lit. Le poids de son corps m’empêche le moindre déplacement. Ses genoux enserrent le haut de mes côtes. Ses lèvres continuent à étirer mon clitoris dans cette aspiration si… sauvage. Un long et rauque râle un peu bestial sort de ma gorge. Des lignes acides de sueur se faufilent dans ma chevelure qui balaye le sol et les pieds de Monsieur. Mon sang s’irrigue dans un débit mouvementé. Je sens mes veines qui s’affolent. Mes pensées sont floues. Ma respiration est haletante, saccadée. Une fulgurante montée d’adrénaline accélère les battements de mon cœur… j’ai l’impression qu’il veut sortir de ma poitrine. Monsieur voit mon état et naturellement recommence à jouer avec mon corps. Je suis dans une position d’abandon complet. Je sens que Monsieur en est fier… cette petite étincelle dans son œil le prouve. Je ne vois qu’elle, je me focalise sur elle. Mon âme s’accroche à elle pendant que mon corps se disperse dans des plaisirs intenses et que mon esprit s’est perdu, s’imprégnant du chemin savoureux que mon guide, mon Pygmalion lui ouvre. 

Monsieur joue les Gainsbarre… des va-et-vient de mon ventre à mon postérieur, de mon antre à mon étoile à peine ourlée. Il s’engouffre un, deux, trois doigts. Il chatouille les parois intérieures de mon intimité. Il tire, étire mes petites lèvres. Il s’occupe avec délicatesse, fermeté, douceur, perversité de ma chair. Sa bouche, ses lèvres, sa langue s’activent sur ma peau. Mon corps est en suspens, s'arque, se plie, s’ouvre… dans une envolée de sensations qui déferlent sur mon être. Et cela devient ingérable… je ne peux que me laisser porter par ces invasions sensorielles. M’élevant dans les airs de désirs, de volupté… mes cris, mes râles résonnent dans la pièce. Ces sons qui pénètrent dans les oreilles de Monsieur…Ce chant… cette musique qu’il apprécie le plus.  Qu’il déclenche à chaque fois et ce n’est jamais la même. 

Je reprends à peine mon souffle. Quand tout à coup…  

Les cinglantes lanières du martinet s’abattent sur mon ventre. A la fois suivante, une lanière fouette mon bouton décapuchonné et tout violet. Mon clitoris fragilisé par ma récente jouissance reçoit la brûlure. Je lâche un cri rauque et profond. Une humidité embrume mes yeux. De mon regard perlent des larmes salées qui mouillent mon visage. Monsieur continue. Avec précision, il vise les parties de mon anatomie les plus réceptives. 

Mon corps s’enflamme à chaque fois que le cuir cingle mon épiderme. Monsieur applique cette sanction avec doigté. Sanction pour avoir insisté tout à l’heure… avoir touché Monsieur sans son accord. Malgré cette douleur qui n’en est pas une, plutôt une limite à repousser… j’accepte donc cette punition sans rechigner. Et je le sais, IL en est content. 

Après la douleur fugitive des lanières, une chaleur monte intense. Sinueuse dans mes chairs,  brûlante sur mon épiderme… Le cap passé, un bien-être s’instaure. Monsieur se penche sur moi. De son doigt lubrifié par sa salive, il longe les marques qui rougissent ma peau. Il en profite car elles ne resteront pas. Monsieur continue en les léchant, s’approchant de mon intimité. La justesse de ses actions et sa langue fouilleuse mettent mes sensations en émoi. Et en peu de temps, un nouveau plaisir s’échappe. Ses attouchements si doux et si calculés me retournent. Cette volupté de sens que me procure Monsieur, je le remercie avec une jouissance explosive… un orgasme qui me laisse aphone… des sensations telles que je me sens proche de l’évanouissement. Seuls les petits baisers de Monsieur sur mon visage prouvent que je ne rêve pas.  Puis ses doux mots qu’IL me chuchote… les caresses sur mes cheveux… proche, si proche… 

Mon regard se plonge dans le sien… il se noie dans le miroir de ses yeux… l’étincelle de ses pupilles me montre mon âme…    

 

 

Monsieur, 

 

 

Chacune de vos Visites est un souffle nouveau dans ma vie, dans mes attentes… une ouverture dans un monde savoureux et épanouissant… je vous en remercie au plus profond de mon être. Vous m’élevez dans les airs de saveur… qui m’épanouissent de jour en jour.  

 

Ne faut-il pas parfois, ne rien voir de ce monde si indifférent, mais plutôt écouter chaque bruit qui bat la vie, entendre un sourire, le vent qui souffle le désir, l’écho du monde qui murmure la tendresse, l’amitié, l’amour…

 


À  suivre… XIV – Tribulations ponctuelles
  

 

 

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Par Guts
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S...oupirs de chaleur !

 

 

 

 

 L'oeil de feu hante mes douces rêveries !

 

- C Dominer

L'iris enflammé peuple mes tendres pensées !  - C Etre soumis  Le regard brûlant accompagne mes inavouées tentations !

 - C Corps

La vision suave vibre sur mes chaleureuses envies !

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