Au royaume de la chaleur

Monsieur, 

Dans Notre monde, où règne la finesse, 

Vous et Votre noblesse, 

Dans Notre contexte, où règnent les prouesses, 

Vous et Votre adresse, 

M'offrez Vos richesses. 

Dans Notre cocon, qui cache la liesse,   

Vous et Votre ivresse, 

Dans Notre jardin secret, qui cachent les promesses, 

Vous et Votre délicatesse, 

M'accordez Vos caresses.

Mais grâce à Vous, à Votre tendresse,

Même si mes sens se pressent, 

Même si mes fesses se blessent, 

Je me redresse et progresse. 

Moi, p'tite drôlesse, voire diablesse, 

Sans tristesse et loin d'être une déesse, 

Sans bassesse et loin d'être une princesse, 

Et malgré Votre grande justesse, 

Je ne suis qu'une p'tite pauvresse 

Pleine de faiblesses et de maladresses. 

Au coeur de mon corps, allégresse... 

Au coeur de mon esprit, largesse... 

Monsieur, pour Votre gentillesse 

Vôtre simpliste poétesse vous adresse 

Ces quelques lignes avec politesse...  

Néanmoins accrochée à votre esse...

(Et à votre veste !)

 

Vôtre p'tite novice

 

Jeu 1 jui 2004 Aucun commentaire