Au royaume de la chaleur

Monsieur,  

 

 

De part en part ,

  Je suis plus sereine, Car 

 Dans Notre cocon, ce rempart 

 En biens, nous accapare. 

Chaque fois, Votre regard 

Me transporte dare-dare, 

Voire me rougit sans retard.. 

Votre voix dans son art 

Et sans aucun racontar, 

M’éblouis comme un phare. 

Dans la nuit, même tard, 

Le plaisir de Votre regard. 

P’tre accoudé à un bar 

Ou près d’une mare 

M’octroit un fard. 

Mieux qu’un avatar, 

Votre instinct de cougouar 

M’habille et me pare 

M’abandonnant sur votre barre 

à votre futur dard. 

Dans ma bouche peu avare, 

Comme un  carambar 

Que je forme, un Malabar 

Que je gonfle, votre dard ! 

Mais… la déchirure du départ 

Qui arrive, me désempare.  

 

Vôtre p’tite novice  

Lun 1 nov 2004 Aucun commentaire