Au royaume de la chaleur
Monsieur,
De part en part ,
Je suis plus sereine, Car
Dans Notre cocon, ce rempart
En biens, nous accapare.
Chaque fois, Votre regard
Me transporte dare-dare,
Voire me rougit sans retard..
Votre voix dans son art
Et sans aucun racontar,
M’éblouis comme un phare.
Dans la nuit, même tard,
Le plaisir de Votre regard.
P’tre accoudé à un bar
Ou près d’une mare
M’octroit un fard.
Mieux qu’un avatar,
Votre instinct de cougouar
M’habille et me pare
M’abandonnant sur votre barre
à votre futur dard.
Dans ma bouche peu avare,
Comme un carambar
Que je forme, un Malabar
Que je gonfle, votre dard !
Mais… la déchirure du départ
Qui arrive, me désempare.
Vôtre p’tite novice