D...ésir de flammes...                                     

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Aïïïïe... oups ! Désolée Maître !

 

 

 




- C contact

 

 

 

 

XI – Tribulations nouvelles

 

 

 

 

 

 

Une enseigne clignote dans les brumes du soir parisien. Les lueurs blanches et rouges, engendrant des ombres mouvantes, éclairent les formes qui y poussent la porte d’entrée du lieu. Endroit d’un plaisir gourmand et gourmet… un restaurant de la capitale. 

L’établissement n’est pas bondé, il en ressent un calme, une tranquillité, voire même une certaine volupté. Le cadre est enchanteur, une décoration feutrée et plaisante dans un velours pourpre, accompagnée de bouquets roses, blanches, rouges et de si rares… roses Black Baccara. Le maître d’hôtel nous conduit à notre table. Monsieur en m’invitant à le devancer, pose sa main non pas dans mon dos, mais sur mon fessier. L’oeil du maître d’hôtel, que je vois dans la glace, le repère de suite et un léger sourire se profile sur son visage. Monsieur le voit aussi et s’en amuse. De l’étincelle dans son regard, j’en déduis que nous serons surveillés… par un amateur de voyeurisme. 

Monsieur m’incite à me poser sur le canapé de cuir rouge. Son regard m’ordonne de lever ma jupe de mousseline noire et de m’asseoir sur mon fessier à même la matière froide de l’assise. 

Chaque plat est choisi par Monsieur. Ses goûts rejoignent les miens, même s’ils sont calculés dans un désir spécifique. J’apprécie son initiative. Toujours, une position dominante, même dans le culinaire, un guide à chaque instant… c’est reposant et enivrant. 

Après la commande, le serveur nous sert deux coupes de champagne. Nous trinquons avec plaisir. C’est la première fois que nous allons au restaurant ensemble. Je sais, je sens bien que ce n’est pas juste un simple dîner et mes sens sont aiguisés par une anxiété délicieuse. 

J’aime le champagne, c’est mon péché mignon, j’apprécie les bulles qui explosent sur mon nez quand je porte la coupe à mes lèvres colorées. J’aime l’euphorie que dégage ce nectar. Elle me donne une certaine aisance… une ouverture naturelle et spontanée, accentuée de légèreté. Je me sens plus réceptive… 

Nous sommes assis côte à côte, la nappe blanche cache ma jupe remontée... Après le plateau d’huîtres, Monsieur m'a ordonné d'enlever ma culotte aux toilettes. En offrande, je lui ai donné à table... il la prend, la sent, l’embrasse avec son sourire carnassier que j’aime tant que je ne peux m’empêcher d’en avoir des frissons d’excitation. Il la met en pochette sur sa veste. A chaque fois que je lève mes yeux sur lui, je vois l’étoffe de dentelle sortir de la veste noire de son costume 3 pièces. Psychologiquement, ce geste me conforte dans ma condition. Sa main se pose régulièrement dessus et en caresse le tissu. Même son nez s’en approche et il en respire l’odeur. Il faut dire que l’une de ses consignes était que je porte ce dessous depuis le matin. Il est imprégné de mon essence féminine, mon odeur forte de rousse, cette odeur si particulière dont Monsieur ne peut se rassasier. Je l’envie presque. 

Le maître d’hôtel est très empressé à notre table. Il ne perd pas une miette de nos courts  échanges vocaux. Il a décidé de nous servir lui-même le champagne et ses yeux envieux se portent  sur la pochette de Monsieur à chaque remplissage de nos coupes. 

Monsieur me caresse pendant le repas en m'abreuvant de champagne... ce qui me permet d'être un peu euphorique et donc plus réactive... à chaque fois qu’il me fouille, il sort sa main de sous ma jupe, se lèche les doigts en me regardant fixement et j’en rougis... Monsieur aime cette gêne, qui rosit mes joues et fait baisser mes yeux. Mon regard quelque peut caché par ma chevelure rousse lâchée.  

Nous dégustons ses mets exquis dans ce restaurant gastronomique. Après les huîtres, une sublime entrée est déposé sur notre table… une superposition de noix de Saint Jacques crues, effilées et de caviar, avec une sauce truffée onctueuse. Un délice qui aiguise les sens. Un délice pour les papilles, les boutons sensoriels de nos langues… Et un autre délice continuel dans mon intimité, car Monsieur ne perd aucune occasion pour baigner ses phalanges dans le lagon de mon paradis rose. Ses mains aiment errer sur ma peau à chaque instant, chaque occasion… Sise à sa droite, une main sous ma chemise, l’autre sur ma cuisse, son regard océan me transperce de tourbillons de désirs. Le raffinement des plats émoustille aussi nos sens.  Je ne sais si c’est le champagne, mais j’aimerais que cela ne finisse jamais. Que le temps s’arrête… ma tête se pose sur son épaule quelques secondes, juste le temps de m’embaumer de son odeur sensuelle. Son parfum pénètre mes narines, mes pores… je m’en sens réveillée dans mes envies. Et il le sait… tout comme quand il me parle en approchant si près ses lèvres que je rêve qu’il les écrase violemment sur ma bouche. Mon attitude le quémande, ma tête suit  le voyage des aliments à sa bouche, avec désir. Je souhaiterais être cette huître qu’il boit goulûment, qu’il fait glisser sur sa langue… ce doigt qui lèche en arrondissant ses lèvres et en soutenant mon regard. Monsieur joue avec mes sens. Il les fait chavirer comme il veut. Ils lui sont acquis si fortement. Il me connaît si bien.

"  Lèches ! " Ses mots cinglent dans l’air, pourtant dit dans un murmure sensuel mais directif. 

La surprise se lit en moi. Monsieur joue encore et encore… Je m’approche de sa bouche. Yeux dans les yeux… il me surveille, toujours avec ce petit sourire qui me transcende encore plus dans un désir fiévreux. Sur l’encoignure de ses lèvres, ma langue se tend. Son bout pointu est en contact avec sa peau. Elle remonte du menton en s’écrasant sur les perles de caviar qui glissent légèrement. Je suis si près de sa bouche. Tellement proche que l’envie me titille de lui voler un baiser. Mais je n’en fais rien. Je peux jouer aussi, même si cela m’en coûte. En refermant ma langue, j’avale ce nectar noir, mais en laisse sur ma lèvre supérieure. Je regarde Monsieur intensément, ses yeux sont bloqués sur ma bouche. Il a envie aussi. Il a envie de se précipiter sur ma bouche, mais il se contrôle. Rapidement, furtivement  je fais disparaître les grains. Je subodore que Monsieur l’a fait exprès… de laisser couler ces grains noirs…

Le dîner tire à sa fin. Monsieur, toujours gentleman, s’acquitte de la note. Il m’interdit de débourser quelques monnaies trébuchantes. Il considère que le Maître doit subvenir à sa soumise… une domination réfléchie et totale. Une domination telle, que je ne peux même pas m’acheter quoi que ce soit, dans notre contexte. Chaque objet, accessoire, vêtement, bijou, coiffeur, institut, restaurant, hôtel,… est de notre choix, mais uniquement réglé par Monsieur. Il gère jusqu’aux soins de mes pieds, de mes mains, même mon maquillage, mon parfum… l’épilation de mon intimité lui est due… 

 

 

 

 

 

Le maître d’hôtel de son propre chef, nous offre une bouteille de champagne. Ainsi, il nous incite à rester encore plus en ce lieu feutré. 

Monsieur me demande respectueusement et avec cette étincelle d’envies dans son iris : 

"  Aimerais-tu une petite exhibition pour remercier le maître d’hôtel ? " 

Mon acceptation se lit sur mon visage dont les pommettes se colorent. 

"  Merci MA douce… descends aux toilettes des hommes… assis-toi sur la cuvette des WC… cuisses écartées, jupe relevée… caresse-toi jusqu’à ta jouissance… Ma tendre, je viendrais surveiller, en aucun cas, il ne pourra te toucher, uniquement t’admirer… Prends la serviette de table pour te bander les yeux ! " 

La porte est ouverte sur la froideur du carrelage des toilettes pour homme. Je suis aveugle, mais offerte aux regards. Mes mains manucurées de blanc nacré ouvrent mon intimité. Avec lenteur, elles parcourent le bref chemin du sillon humide. Elles décapuchonnent et frottent avec douceur ma perle découverte. Mon bouton rose qui frémit sous mon doigt. Il sonde ma fente qui coule. J’avoue que de sentir la présence des deux hommes, leur parfum qui se mélange, m’excite. Je m’écarte encore plus. Je sens le gonflement, le durcissement de mon clitoris. Un frisson me parcourt.  Mes poils se hérissent. Mon sang s’active dans mes veines. Il tambourine dans mon corps. Mes dents mordillent l’encoignure de ma lèvre inférieure. Des gémissements sortent de ma gorge. Ils résonnent, font écho dans l’espace restreint. Une chaleur intérieure part de mon ventre. Elle monte… monte en s’amplifiant. Ma poitrine tressaute en spasmes. Ma bouche s’ouvre en grand. Elle happe l’air. Elle ne peut crier. Mon corps se tortille sur la cuvette des WC. Mes dents s’enfoncent dans mes chairs. Elles  y laissent une marque profonde, presque à sang. Mon esprit se retourne. Mes pensées se bousculent. Elles sont perdues dans l’extase violente du plaisir. Une main, que je connais bien, tire ma crinière en arrière. Elle offre ma bouche gonflée aux lèvres de Monsieur. Il embrasse passionnément avec fougue. 

" Merci, MA douce salope… " souffle-t-il à mon oreille, d’une voix  différente. Une voix que je ne lui connaissais pas. Une voix émouvante. 

Le maître d’hôtel tire la table à lui, afin de pouvoir nous extirper du canapé. Toujours attentionné, Monsieur m’offre sa main pour m’aider à me lever. Une auréole ovale et gluante brille sur le cuir, là où mon intimité s’était posée. 

" Si vous permettez… Monsieur ? " susurre l’homme en faisant voler la serviette de son avant-bras. Sur l’acquiescement de Monsieur, il essuie la tache et la porte à son nez. Il en respire la saveur devant nous.  

" Merci Belle Dame… Merciiii Monsieur… " murmure le maître d’hôtel avec une dévotion particulière dans la voix. D’un geste ample, il me tend une rose Black Baccara prise dans la décoration de l’établissement… gratitude merveilleuse. Monsieur, d’un regard, l’approuve. 

Nous sortons du restaurant. Serrés l’un contre l’autre, nous nous enfonçons dans la nuit étoilée parisienne et vaporeuse. Légers et heureux…   

Merci Monsieur… un petit pas dans mon éducation avec cette nouvelle découverte…  

" N’aimerions-nous pas tous, s’ouvrir entièrement à une personne qui ne se contente pas juste de nous écouter quand nous lui racontons nos envies inavouées… mais de ne pas nous juger pour avoir de telles envies. Pour qu’elle essaye de comprendre nos besoins, pour réaliser nos désirs en accord avec ses attentes ? Une Perle pour s’initier aux voyages de sensations profondes et imaginatives… s’inviter à la recherche d’un paradis jouissif…".   

 

Ma Perle, c'est la brillance, la nacre de mon âme dévouée… La quête, le goût de l’unique.   

 

À  suivre… XII – Tribulations virtuelles...   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Par guts
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