Texte proposé par Passion_des_frissons du site SensationsSM
Mon deuil s’achève sur ces poèmes sortis de mes entrailles après y avoir puisé, à la source de mon âme, toute la force d’un attachement profond et sans faille.
Liberté paradoxale : j’ai eu tant de mal à me libérer de celle que j’ai tant possédée… de ces liens qui étaient aussi les siens...
Il ne me reste qu’à repartir en quête du plaisir, sublime et absolu, car je ne vois en cette vie rien de plus beau que de voir briller au crépuscule, dans des yeux brouillés, le désir divin d’une femme éprise de mes caprices.
Le bonheur des larmes
Les larmes du bonheur coulent à flots dans nos cœurs
Laissant nos âmes en deuil exhorter la douleur…
Dans le clair-obscur jaillit parfois une lueur ;
Cette pâle lumière qui éclaire l’existence
Brumeuse des milles feux de sa clémence
Honore les sens de la vie de ses viles horreurs.
Oh regards de braises, ravivez les tensions
De l’improbable union des amants passionnés.
Oh cœur transis, offrez votre pudeur blessée
A la mélancolie et aux exhibitions.
Ma Flamme, goûtez à ce calice, la douleur
Des délices apportés par les doux châtiments
De vos caprices ; pour chasser les tourments
De votre âme, bravez les supplices de la peur.
Les défis décadents mènent vers l’absolution
De ces corps en fusion, à jamais emportés
Par la fièvre du désir ; l’abandon consumé
Des pêchers s’élève en volutes de frissons…
Notre amour absolu ne connaît que la douceur
Des émois profonds qui hurlent de jouissance ;
La communion de ces émotions en souffrance
Conduit sans détour sur les chemins du bonheur…
Les larmes du bonheur coulent à flots dans nos cœurs
Laissant nos âmes en deuil exhorter la douleur…
Et un deuxième poème... car l'un ne va jamais sans l'autre.
Les larmes du bonheur
Les larmes du bonheur coulent à flots dans nos cœurs
Laissant nos âmes en deuil exhorter la douleur…
Dans ton regard félin, je capte la lueur
Si vive, qui illumine mon existence ;
Si langoureuse, tu provoques ma clémence
En offrant ta nudité aux plus viles horreurs.
Ton désir exacerbé par tant de tensions
Voudrait déjà céder aux élans passionnés ;
Patients, mes yeux de braises violent ton corps blessé
D’assauts répétés avides d’exhibitions.
Comme une libération s’annonce la douleur
Qui brisera les chaînes de ces châtiments
Charnels ; les marques rougies chassent les tourments
Dans une danse infernale pour dompter la peur.
La sueur perle sur ta peau en quête d’absolution,
Luisant éclat d’une étoile filante emportée
Dans les ténèbres. Puis, ta grâce consumée
S’abandonne sans façon aux précieux frissons.
Comme j’aime ces terribles moments de douceur
Où je pénètre tout ton être de jouissance;
Nos regards brouillés, l’un à l’autre, dans la souffrance
Se perdent à jamais dans l’infini du bonheur.
Les larmes du bonheur coulent à flots dans nos cœurs
Laissant nos âmes en deuil exhorter la douleur…