Monsieur,
Vous êtes mon merveilleux Messire
Mon intense chevalier, mon Sire…
Qui offre en Son temps, à sa novice,
Sa débutante et déjà complice,
Des exercices où sans maléfice
Eclatent les joies comme feu d’artifice.
Vous êtes mon poisson, généreux poison
Mon liquide veineux, ma raison…
Qui donne en Son moment, à sa tendre
Sa récente douce, dans les méandres,
Des artères infinies où engendrent
Des cris bienheureux sans esclandre.
Vous êtes mon Seigneur
Mon humble cavalier, mon empereur
Qui inflige en cet instant, à sa douceur
Sa simple novice, dans sa rondeur
Des gageures tel un géniteur créateur
La couleur de rougeurs de chaleur
Avec bonheur et honneur, sans heurt.
Vôtre p’tite novice